MISERE ET SUPERLATIVISME

On n’appelle plus son enfant Karim, mais Akram ;

On n’appelle plus son enfant Abdelmajid mais Amjad ;

On n’appelle plus son enfant Shrif, mais Achraf ;

On n’appelle plus son enfant Mounir, mais Anwar ;

Tout ce superlativisme verbeux est beau, parce que contracté au commerce du panarabisme télévisuel, éditorial, qu’on en a pris goût… n’était-ce :

qu’Akram est un enfant de la rue, boit de l’alcool absolu toute la journée et passe ses nuits sous une pierre branlante hors de la ville.

qu’Amjad n’ jamais été à l’école parce que ses parents ont besoin de lui pour arrondir les fins de mois et l’envoient de ce fait chez le mécanicien.

qu’Achraf et Anwar sont à peu près de choses tout aussi mal lotis que les autres…

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